Le « Gästehaus Erfort » à Sarrebruck

Klaus Erfort, star montante de la gastronomie allemande, propose en plein cœur de la capitale sarroise une cuisine qui enchante les sens.

La cuisine passion

Nichée au cœur de la cité de Sarrebruck sur la « Mainzerstraße » la villa qui abrite le restaurant « Gästehaus Erfort » offre un cadre de choix à ses hôtes. Construite au 19ème siècle, elle est bordée d’un jardin anglais de 10.000 m² dans l’écrin duquel Klaus Erfort, le maître des lieux, a placé une maison de thé : une touche supplémentaire pour le plaisir de ses invités. L’intérieur du « Gästehaus Erfort » est tenu dans un style moderne aux couleurs crème, dans un espace généreux et confortable.

Les palais gourmands se régalent d’un homard de Bretagne à la Plancha avec girolles et coriandre, ou se réjouissent d’un pigeon dans sa croûte de sel accompagné d’une pomme au four et de son jus de truffe, avant de savourer un filet de biche au coings et au foie gras d’oie assorti de son lait de noisettes. Pour Klaus Erfort, la cuisine est une passion : « Je l’ai ressenti dès mon premier stage il y a vingt-deux ans. On ne peut pas apprendre ce métier, c’est le talent et la passion qui font la différence ».

Une réputation qui rayonne au-delà des frontières

L’année 2007 a couronné le sarrois et consacré sa réputation qui rayonne largement au-delà des frontières de sa région natale. « Gault et Millau nous a attribué un 19/20 et nommé chef étoilé de l’année, et le Guide Michelin nous a décerné un troisième macaron ». A 45 ans, la star de la cuisine sarroise n’en est qu’à ses débuts. En 2017, le Gault&Millau lui a attribué 19,5/20 points.

Klaus Erfort vit pleinement sa passion de la gastronomie et compose ses menus comme un musicien. Le choix des ingrédients est comme l’ouverture d’une symphonie : « Les premières mesures se dessinent pendant les achats, lorsqu’on choisit ses produits. Qui connaît encore le goût de la vraie carotte par exemple ? Je me rappelle de celles du jardin de mon grand-père qu’on croquait à peine tirée de la terre. C’est difficile à retrouver aujourd’hui ». La proximité de la frontière française influe sur les choix du chef du restaurant « Gasthaus Erfort » : « Notre cuisine a de forts accents français » avoue Klaus Erfort. « Mais c’est normal : les sarrois sont habitués à la qualité de ces produits, et c’est ce qu’ils viennent chercher ».

Les clients se bousculent pour obtenir une réservation

La clientèle française représente 15 à 20 % de la fréquentation de son restaurant. L’accès à la liaison TGV/ICE entre Paris et Francfort qui place la capitale sarroise sur le réseau à grande vitesse franco-allemand renforce encore cette tendance. « Nous avons déjà eu des hôtes qui se sont déplacés de Paris, ils viennent passer la journée et le soir ils profitent d’un bon dîner » constate Klaus Erfort. « Mais nous avons aussi beaucoup de Luxembourgeois qui viennent à nos tables ».

Un menu au restaurant « Gästehaus Erfort » c’est un ensemble. « Cela va du service, à l’ambiance, en passant par le repas et les vins qui l’accompagnent, nos hôtes doivent vivre une expérience unique ». Pour ce qui est du choix des menus Klaus Erfort n’affiche pas de préférences. « Il y a toujours des phases différentes, la carte du moment, c’est les préférences du moment, et elles sont toujours plusieurs à se mettre à table ».

Une cuisine qui enrichit les sens

En tant que passionné de la cuisine et amoureux des goûts authentiques et des saveurs véritables, Klaus Erfort regrette une certaine dégradation de la culture gastronomique au sein de la société de consommation contemporaine : « Les foyers privés sont envahis par les plats à micro-ondes ou les surgelés, on en perd le savoir du goût ».

Apprécier les produits, connaître leur saveur, pour les goûter dans un plat, c’est le fruit d’un travail appliqué et continu explique Klaus Erfort : « Il faut instruire son palais, savoir le développer et l’éduquer ». Pour ceux qui auront accepté les charmes de cet effort, le restaurant « Gästehaus Erfort » est une récompense qui enchante les sens.